Juste avant le premier confinement, en février 2020, je suis parti avec Guillaume Condello et Emmanuel S. à Dublin pour écrire ce que je croyais être un essai sur Ulysse de Joyce. Mais l’alchimie de l’amitié et de la Guinness a fait que nous nous sommes vite retrouvés à composer, tous les trois, des sonnets. C’est la raison pour laquelle, lorsque le confinement nous est tombé sur le coin de la tête en mars, la machine à sonnets était lancée, et cela a donné Le Confinement du monde, aujourd’hui en librairie. Mais les 9 sonnets dublinois (qui ne sont pas dans Le Confinement du monde, donc) n’ont pas disparu pour autant dans la nature : vous pourrez les retrouver dans le numéro anniversaire de la revue Décharge, sous le (modeste) titre « L’Anti-Ulysse ».
Par ailleurs, la revue internationale en ligne Alligatorzine a confié à Auxeméry le soin de composer l’un de ses numéros. Celui-ci a donc rassemblé des textes inédits d’Isabelle Garron, Yves di Manno, Anne Calas, Patrick Beurard-Valdoye et moi-même. Très heureux de pouvoir partager aujourd’hui « No Trane to Milan », improvisation en vers et prose sur la musique et la question du sacré. À lire en cliquant ici.
Enfin, le numéro 27 de Catastrophes (déc. 20- jan. 21), « Le Chant des archives » est à lire ici. Outre des contributions de Stéphane Bouquet, Marina Skalova, Yves di Manno ou Sophie Loizeau, vous pourrez y lire de ma main deux textes, « L’objet de la peinture », une déambulation dans Londres lors du Chinese New Year 2020, ainsi que « L’objet du poème, 4 », une méditation (plus ou moins apaisée !) sur les contradictions qui prolifèrent dans mon travail.
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