J’ai commencé l’écriture de La Fosse commune en 2007, juste après la publication de L’Armée des chenilles.
Après beaucoup, beaucoup, de recherches et d’improvisations, de lectures et de rédaction, de percées et de ratures, de joies et de souffrances, de frénésie et de tiroir, de première, deuxième, énième versions, ce roman qui aura mis neuf ans en tout à s’écrire est publié, dans les jours qui viennent, par Le Corridor bleu.
Hourra ! Et la balle dans le camp des lecteurs !
Voici la 4ème de couverture :
En 1871, la France a perdu la guerre qui l’opposait à la Prusse ; mais les Parisiens refusent de rendre les armes. Le régiment envoyé par Thiers pour récupérer les canons se révolte contre la République, marquant le commencement de la Commune de Paris. Sous les yeux hallucinés du pauvre Zacharie Lécréand, les hommes se rêvent égaux et bientôt se déchirent, dans le cauchemar de la guerre civile.
Vingt ans plus tard, et alors que les attentats anarchistes secouent Paris, l’un de ses anciens camarades de régiment, Achille Desotin, essaie de pénétrer dans les salons littéraires du grand Mobiusse, au moment où celui-ci donne un visage radicalement nouveau à la poésie française.
Entremêlant les destins, Pierre Vinclair compose un roman dans lequel la précision historique n’exclut jamais la liberté de narration, et où la jubilation littéraire débouche sur des méditations parfois graves : La Fosse commune est une immersion dans un passé troublé. Celui où s’ouvre, en convulsant, notre modernité.