Sans adresse est un recueil de sonnets écrit durant les derniers mois que Pierre Vinclair passa à Shanghai. Après sept ans à l’étranger, le temps se fait long, l’auteur s’ennuie des siens ; en même temps, la métropole chinoise continue de changer sous ses yeux, offrant un visage toujours renouvelé. Dans une double filiation – les Regrets de Du Bellay et les “Tableaux parisiens” de Baudelaire – le livre aurait pu s’appeler “Regrets shanghaïens”.
Il ne s’agit pourtant pas d’abord de littérature : ce sont des lettres adressées, offertes, à ses filles, à des amis, des parents, des collègues. Pierre Vinclair y raconte sa vie sans fard et sans posture : le livre est un recueil de doutes et de joies, de peines, d’ennuis, mais aussi d’illuminations, d’idées loufoques, d’interrogations politiques ou esthétiques.
Après Le Cours des choses (Flammarion, 2018), vaste épopée sur la Chine contemporaine, Sans adresse apparaît comme un recueil secret, intime, dans lequel le sonnet révèle une forme étonnamment plastique ; et, à chaque fois, un petit monde fabuleux en quatorze vers.
REVUE DE PRESSE :
- « Que le poème soit le feu », la critique de Jean-Claude Pinson
- « Le chant d’exil de Pierre Vinclair », la critique de Georges Guillain
- « Les sonnets de Shanghai », la critique de Claude Vercey
- « Hep ! Lectures fraiches ! », la critique de Cécile Guivarch dans Terre à ciel
- « Les sonnets de Shanghai”. Une lecture de Sans adresse dans la revue “Décharge” (19/01/2019)
- Entretien dans “Libération”
- Sans adresse de Pierre Vinclair dans Diacritik
- “Le poème du lundi” dans Libération
- dans le magazine “LIRE” d’avril 2019
- dans “UN LIVRE, UN JOUR” sur France 3
- Sur FRANCE CULTURE, Jacques Bonnaffé lit Sans adresse
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