Mick Imlah, « Embedded », in The Lost reader, Faber & Faber, 2008
(Traduction Pierre Vinclair)
Notre Héros, peintre du dimanche, obtenant un passe-Temps
avec l’aimable autorisation de la Scotrail et de la Bibliothèque rouge des classiques Nelson
pour une touche des Highlands encanaillées, la fumée de ses bruyères, se réveille
au démarrage terrible – loin de lui-même, – d’un sommeil de deux heures
mon Dieu ! – et un duel de whisky avec l’aîné des MacAulay, le même
hôte ambigu qui est maintenant en train de conduire leur troupeau du pied
à la tête de l’espace du lit, sur le tissu réel de sa
taie d’oreiller – et saisit un moment – avant, il imagine,
que l’un de leurs Monstres des Loch ne le colle sous ses côtes d’une poussée grossière
ou comique, juste pour mettre la main sur une esquisse au crayon
du « Loch Awe au Clair de lune » et le foutre en l’air dans sa fourrure de poils –
un moment pour griffonner, sur la carte refermant son carnet de croquis :
« Dieu aide le prospecteur qui vient à ces gens avec l’espoir
de promouvoir l’Union ; ils peuvent être encerclés
par un paysage de montagne spectaculaire, mais ils ont suffisamment peu
en magasin les valeurs de paix et tranquillité, ditto prospérité. »
(Tableau de H. H. Bingley, « Bruyère des Highlands »)